Le 16 novembre : grève interprofessionnelle

Contre le rouleau compresseur des contre-réformes
Le 16 novembre : grève interprofessionnelle

A NANTES, 10h00 Place du Commerce
A ST NAZAIRE, 10h00 Place de l’Amérique Latine
A CHATEAUBRIANT, 11h00 à la Mairie

Le 16 novembre prochain, les organisations FO, CGT, FSU, Solidaires, UNEF et FIDL appellent les salariés du public et du privé, les étudiants, les lycéens à une journée de mobilisation interprofessionnelle contre l’offensive de régression sociale engagée par le gouvernement.

Public, privé, une même attaque contre nos droits collectifs
Politique destructrice du code du travail, remise en cause des droits des salariés du privé avec les ordonnances Macron.
Politique destructrice des droits de la fonction publique : gel du point d’indice, hausse de la CSG, rétablissement du jour de carence, suppression de 150 000 contrats aidés et de 120 000 postes de fonctionnaires. 2600 postes enseignants en moins dès la rentrée 2018 dans le second degré.
Au nom de la « flexisécurité à la française » vantée tous les jours par le gouvernement, il faudrait renoncer dans le public comme dans le privé à l’ensemble de ses droits ! Inacceptable !

Les mesures, décrets et lois s’enchainent à toute vitesse
Publication le 8 novembre au JO du décret qui permet de regrouper les académies comme c’est déjà le cas pour Rouen et Caen, « plan étudiants » le 30 octobre, remise en cause du baccalauréat comme premier grade universitaire, déconstruction du lycée, des disciplines, « devoirs faits » lancés le 6 novembre, nouveau DNB au CSE du 19 octobre qui s’inscrit toujours dans la réforme du collège et l’autonomie sans cesse renforcée des établissements, poursuite de la contre-réforme de l’évaluation avec les rendez-vous de carrière…
Le gouvernement indique sa volonté de pulvériser toutes les garanties statutaires pour les remplacer par l’arbitraire local.

Le SNFOLC et la FNEC FP-FO appellent les personnels à faire grève le 16 novembre, à l’appel de FO, CGT, FSU, Solidaires, UNEF et FIDL, pour résister aux ordonnances, résister aux attaques contre les salaires, les statuts et les diplômes. Elle les appelle à se réunir en assemblées des personnels pour affirmer les revendications, et décider la grève pour :

► Le retrait des ordonnances
► Le maintien du statut général et des statuts particuliers
► L’augmentation immédiate de 16% de la valeur du point d’indice
► Le maintien du baccalauréat, diplôme national et premier grade universitaire
► L’abandon du projet de loi instaurant la sélection à l’entrée à l’université